
Bernard Lavilliers sur la scène du festival Beauregard le vendredi 5 juillet 2019. (©Philippe Rifflet/Liberté Le Bonhomme Libre)
Vendredi 5 juillet 2019, Bernard Lavilliers était au festival Beauregard à Hérouville Saint-Clair près de Caen (Calvados).
Habitué des concerts (comme des voyages) au long cours, Lavilliers enchaîne cet été les festivals en France. Sur scène, le set est forcément plus court.
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Pour son public de fans qui remplissent habituellement les zéniths, le décalage n’est pas mince. En salle, « Nanard » et ses musiciens multi instrumentistes peuvent finir les notes sur des accords springsteeniens. Comprendre : des concerts de près de 3 h.
Une habitude pour ce dernier monstre de la chanson française qui à 73 ans goûte aussi les concerts en format court. À Beauregard, c’est 55 minutes chrono. C’est toujours plus que ses « 5 minutes au paradis », le nom de son dernier album.
Mais le Stéphanois toujours à contre courant commence les festivités avec Stand the ghetto. Un détour de 12 minutes en Jamaïque « chez Bob Marley ».
Une salsa endibalée pour finir le bal
Plus sombre, Lavilliers poursuit en évoquant les rapports Nord-Sud et le drame des réfugiés qui traversent la mer.
Un clan mongol très rock précède un superbe On the road again où le chanteur seul avec sa guitare se fait plasir et fait plaisir au public.
Trafic sur un tempo puissant est tout aussi fédérateur qu’Idées noires est tout en joie. Mais il est déjà le temps de se quitter. Alors la salsa cuivrée à souhait termine le bal d’un Lavilliers endiablé.
Ca danse sur Bernard Lavilliers au @FestBeauregard pic.twitter.com/kvXnkU0LPn
— Liberté Caen (@LIBERTE_CAEN) July 5, 2019
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