Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 13816

Découverte. Le tandem suédo-normand né à Courseulles franchit un cap au Festival Beauregard

$
0
0
Nicolas Miliani a toujours cru dans le talent de Bror Gunnar Jansson. Il l'a guidé dans son début de carrière pour le conduire au succès.

Nicolas Miliani a toujours cru dans le talent de Bror Gunnar Jansson. Il l’a guidé dans son début de carrière pour le conduire au succès. (©Philippe Rifflet/Liberté le Bonhomme Libre)

Le Festival Beauregard 11e édition s’est achevé dimanche 7 juillet 2019 dans le parc du château d’Hérouville-Saint-Clair près de Caen, après le très attendu show des revenants Tears for Fears.

Tout a commencé sur la table de la cuisine

Plus tôt dans l’après-midi, le public un peu assommé de soleil… a découvert la voix rauque et puissante de Bror Gunnar Jansson. Le plus normand des suédois de la terre… Et pour cause puisque c’est Nicolas Miliani qui l’a découvert et lancé, avec son label de l’époque judicieusement baptisé « Normandeep’blues ».

Pour sa « petite » boîte, pas de bureau clinquant dans une tour de La Défense, pas de studio au cœur de Paris, juste la table de la cuisine ou du salon de sa petite maison de Courseulles-sur-Mer pour créer les flyers, rédiger les communiqués de presse ou signer les contrats.

La musique, c’est un peu comme la lutte…

Nicolas, c’est un fou de musique depuis toujours au point de rêver d’en faire son métier. Mais avant de percer, avant de trouver le premier artiste qui fera tourner la machine, et bouillir la marmite, il en faut du courage et de la ténacité. Comme sur un tapis de lutte, son sport de toujours, qui ne tolère pas qu’on baisse les bras ou relâche la vigilance sous peine de se retrouver immobilisé au sol. Out.

Avec Bror, le Normand n’a rien lâché. Et aujourd’hui, leur histoire a pris une autre tournure. Rien n’est jamais gagné dans ce milieu, mais à tout le moins la situation n’est plus du tout la même.

Le public de de Beauregard a pour beaucoup découvert le suédois mais il ne l'oubliera pas.

Le public de de Beauregard a pour beaucoup découvert le suédois mais il ne l’oubliera pas. (©Philippe Rifflet/Liberté le Bonhomme Libre)

Très franchement, je pense qu’on a franchi un cap. C’est un tour de force pour Bror de jouer dans un festival d’été comme Beauregard. Le 18 juillet, il sera aussi aux Vieilles Charrues. Et le 20 septembre c’est la sortie d’un nouvel album, se réjouit Nicolas.

Paris pour voir plus grand…

Parce que ce genre de choses est plus facile à gérer à Paris, le producteur normand a fini par quitter Courseulles depuis quelques mois. Et a rebaptisé son label « Editions Miliani ». « Normandeepblues était devenu un peu trop réducteur à son goût… Parce que les artistes avec lesquels il travaille dépassent largement les frontières régionales, et aussi parce que leur musique est bien loin de se cantonner au blues.

A l’exemple de Bror Gunnar Jansson dont les rythmes s’inspirent sans aucun doute des musiciens sortis tout droit des rives du Mississipi, mais maraboutés par des intonations rock et une touche de « suéditude ».

Il a tout pour réussir. D’abord, il est beau, il a une voix magique et une écriture musicale unique. Il y a quelque chose de très… photogénique dans sa musique et son style, explique Nicolas Miliani.

Un album en septembre et une tournée française en octobre-novembre

Bref, le cocktail peut vite devenir explosif au point de tourner de plus en plus fort. Régulièrement programmé sur les ondes de France Inter, Bror s’installe dans le paysage musical français. Une tournée est prévue à la fin de l’année avec une date au 106 à Rouen.

Lire aussi : Festival Beauregard : Bror Gunnar Jansson, le bluesman venu de Suède

Il est bien loin le temps, quatre ans exactement où Bror venait jouer à Courseulles pour les copains de son producteur comme on peut le voir sur cette vidéo souvenir :

Sur la grande scène de Beauregard

A peine descendu de la grande scène de Beauregard dimanche, Nicolas et Bror ont fait le bilan de cette première participation à un festival.

J’ai senti le public très captif dès le premier morceau. Pourtant, ce n’est pas évident de se produire dans un tel festival, de proposer un vrai rock-blues un peu à l’ancienne, alors qu’on est plutôt sur une programmation très orientée musique urbaine…

Mais pour Bror et Nicolas, le pari a été gagné.

Le musicien suédois est étroitement lié à la Normandie.

Le musicien suédois est étroitement lié à la Normandie. (©Philippe Rifflet/Liberté le Bonhomme Libre)


Viewing all articles
Browse latest Browse all 13816

Trending Articles