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Un homme, un quartier. Il y a 50 ans Christian Castel a poséses valises à La Saussaye, il en est jamais reparti

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Christian Cancel dresse un bilan sentimental très positif de 50 ans de vie à la Saussaye.

Christian Cancel dresse un bilan sentimental très positif de 50 ans de vie à la Saussaye.

Selon la réplique rendue célèbre par le film de Dany Boom, Bienvenue chez les Ch’tis, on pleure deux fois : quand on arrive dans le Nord et quand on en repart.

Christian Cancel, n’a pas confirmé la chose, puisque natif du Pas-de-Calais, près de Béthune, il en est parti tôt pour poser ses pénates à La Saussaye (Eure), route de Saint-Cyr sans verser une larme.

Pour faire court, nous dirons que son métier au sein d’un établissement financier lui a fait faire un rapide parcours professionnel de Béthune, Toulouse, Albi et Rouen, en 1969, avec une installation à La Saussaye.

Quatre maires au compteur

Nul regret, bien au contraire, pour ce port d’attache définitif dont le qualificatif « de bijou dans un écrin de verdure » lui sied personnellement bien, et allait comme un gant à cette commune qu’il découvrait avec, comme maire et conseiller général Jean Schneider. « Je remarque, au passage, qu’entre Jean Schneider, Pierre Dolpierre, Jean-Marie Dransart et Didier Guérinot j’en suis à mon quatrième maire, qui dit mieux ? », note Christian

Pour autant, Christian Cancel se défend d’être un historien ou une référence quelconque, mais se considère simplement comme un témoin d’une belle époque.

À cette époque…

« Il faut qu’à cette époque La Saussaye méritait amplement cette appellation de chef-lieu tant son attractivité était grande et justifiée », s’exclame-t-il. Et de citer dans la foulée : « Vous aviez des lieux de vie extraordinairement fréquentés comme les deux boucheries, l’épicerie La Hache, le charcutier traiteur Plard à l’emplacement du Manoir des Saules, le bar tabac… et pour nos misères nous avions deux médecins, les docteurs Pecoud et Vezian. »

Christian aura dans sa vie connue trois générations : l’ancienne, la moderne « lorsque les cadres de chez Renault et Kleber Colombes que Cléon et Caudebec n’enchantaient pas vraiment, sont venus faire construire à La Saussaye », en précisant qu’à cette époque demander un permis de construire sur un terrain inférieur à 1 200 m2 était considéré comme une aimable plaisanterie. Il poursuit : « Nous en sommes à l’actuelle, où les nouveaux venus sont d’un peu partout, ce qui n’est nullement péjoratif. »

Une commune si tranquille…

On peut simplement regretter, selon lui, que les rencontres entre anciens et nouveaux, âgés et jeunes, soient rares même s’il reconnaît que « l’intergénérationnel » n’est pas une chose facile à réaliser et que les nombreuses associations du village font preuve de beaucoup de dynamisme.

La commune reste tranquille mais trop de tranquillité incite parfois au repli sur soi, ou à son petit cercle d’amis au détriment du contact humain qu’avaient nos anciens dans leurs lieux de vie.

Le contact humain il connaît bien… Et il faut le pousser dans ses retranchements pour lui faire dire qu’il est aussi président de l’antenne du Secours Catholique, installée dans l’ancienne école de Thuit-Anger avec ses vingt bénévoles qui couvrent vingt-huit communes. Le bénévolat, pratiqué avec tant dévouement et de générosité, même s’il ne se pare pas d’atours tapageurs, contribue pourtant largement à faire d’une personne comme Christian Cancel quelqu’un d’emblématique.


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