Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 13816

L'élue de Louviers, Anne Terlez, sur la liste Renaissance aux élections européennes

$
0
0
« Dans un premier temps, je n'étais pas candidate à la candidature. François Bayrou m'a sollicitée », a déclaré Anne Terlez, 51 candidate de la liste Renaissance. ©La Dépêche de Louviers ? TG

« Dans un premier temps, je n’étais pas candidate à la candidature. François Bayrou m’a sollicitée », a déclaré Anne Terlez, 51 candidate de la liste Renaissance. ©La Dépêche de Louviers ? TG

– Pour vous, Anne Terlez, cette candidature sur la liste Renaissance aux élections européennes coulait-elle de source ?

La question européenne est centrale dans ma vie. D’un point de vue personnel, ma conscience est née en 1988. J’avais quatorze ans à l’époque. J’ai eu l’opportunité de visiter le Parlement européen à Strasbourg et de toucher de près cet idéal européen. C’était un moment enthousiasmant et marquant dans ma vie d’adolescente : je voulais faire partie de cette construction européenne, de cette union des peuples. En 1992, j’ai participé à mon premier vote pour le traité de Maastricht. J’ai dit oui évidemment. Et en 1999, je me suis engagée en politique. L’attachement européen était mon critère, j’ai naturellement adhéré à l’UDF, devenu ensuite le MoDem, le Mouvement démocrate, pour une société plus juste et plus fraternelle.

– On aurait davantage imaginé François-Xavier Priollaud, un Européen convaincu et qui l’affiche. En avez-vous discuté tous les deux ?

Beaucoup sont surpris. C’est lui qu’on attendait et c’est moi qu’on retrouve. François-Xavier Priollaud a dit qu’il ne serait pas candidat. Et moi, je ne savais pas si cela allait se faire. Je n’en ai pas parlé publiquement, car je ne fais pas carrière en politique, je m’engage au service du bien commun. On me propose, je dis oui et je suis très honorée de participer à cette aventure. Je suis d’autant plus heureuse que, sur cette question européenne, il n’y a pas une feuille de papier à cigarette entre le MoDem et LREM. Le projet Renaissance correspond en tout point à ce que je souhaite défendre et vivre.

Lire aussi : Louviers : la femme politique qui monte. Anne Terlez, six enfants et un engagement politique.

– Comment s’est passée la désignation des candidats ?

La première partie de la liste a été dévoilée il y a un mois. Dans un premier temps, je n’étais pas candidate à la candidature. François Bayrou m’a sollicitée. Le MoDem m’a ainsi demandé de figurer sur la liste et j’ai dit oui. Les choses se sont ensuite négociées dans les états-majors de façon très sereine. La répartition géographique, des équilibres politiques, culturels et sociologiques ont déterminé ce choix.

– Vous êtes en 51e position sur 79. Pensez-vous être en position éligible ?

La 51e position ne l’est pas. Les places éligibles étaient prises par des personnes plus méritantes que moi. Comme il s’agit d’un scrutin à un tour, à la proportionnelle et à la plus forte moyenne, la liste Renaissance devrait, en fonction des résultats, obtenir 25 députés. C’est symbolique, je sais que je ne siégerai pas. Ce qui compte, c’est d’être au service du bien commun et général.

Pour moi, c’est une opportunité de défendre l’Union européenne, de parler d’Europe et de porter le projet de Renaissance devant les Français et les Européens. D’ailleurs, la liste comprend sept personnes de nationalités différentes. Ils sont grec, portugais, italien, allemand, hongrois et belge. C’est exaltant de participer à cette aventure humaine et nationale.

– Combien de candidats de la liste Renaissance viennent de l’Eure ?

Il n’y a que moi. Nous sommes trois en Normandie. Les deux autres candidats sont issus du Calvados. Stéphanie Yon-Courtin est treizième, en position éligible. Elle est maire de Saint-Contest, près de Caen, et vice-présidente du Département. Le troisième Normand est Pascal Martin, un homonyme du président du Département de Seine-Maritime. Il est médecin généraliste à Vire, il a été élu municipal et communautaire de Truttemer-le-Grand jusqu’en 2008. Il est en 42e position.

Lire aussi : Le député Bruno Questel fait le point sur sa première année de mandat à l’Assemblée nationale

– On vous connaît des relations politiques tendues avec le député LREM Bruno Questel. L’aviez-vous informé de votre candidature ?

Nous avons des relations régulières avec lui. Ce sont des relations politiques sereines et constructives. Évidemment, il y a eu un moment, aux législatives de 2017, où il y avait un point de désaccord. J’ai exprimé ma loyauté vis-à-vis du maire de Louviers, François-Xavier Priollaud, c’était défendable et entendable. Puis Bruno Questel est sorti vainqueur du scrutin, nous l’avions félicité. Puis nous avons envisagé des relations sereines au service des habitants du territoire.

La preuve qu’on s’entend, c’est que je suis présente sur la liste Renaissance. D’emblée, il m’a adressé un message de félicitation. Puis nous nous sommes vus pour déterminer comment on allait organiser la campagne, nous travaillons en étroite collaboration.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 13816