
Une enquête a été ouverte par le parquet de Coutances. (©Corgarashu-Fotolia)
Les faits remontraient « à 4 ou 5 ans ». Trois garçons ont porté plainte ces derniers mois, la dernière plainte ayant été déposée en août, selon Scouts et guides de France.
Le premier signalement date de février
Joint par téléphone ce vendredi soir, François Mandil, responsable communication de Scouts et guides de France au niveau national, explique :
Le premier signalement datait de février. La dernière plainte est arrivée en août. Mais se sont des faits qui auraient environ 4 ou 5 ans. »
Le responsable communication raconte :
L’affaire a démarré quand un ancien responsable, qui était en service civique chez nous, nous a dit avoir reçu des confidences d’un autre jeune. Nous, on ne peut pas porter plainte mais l’ancien service civique a déposé une main courante à Paris et la responsable de l’antenne de Cherbourg a déposé une main courante à Cherbourg. Nous, nous avons saisi le procureur. »
Enquête ouverte par le parquet de Coutances
C’est ainsi que le parquet de Coutances a ouvert une enquête.
De leur côté, Scouts et guides de France se sont portés partie civile et aurons accès au dossier à partir de la semaine prochaine.
Le responsable communication ajoute :
La gendarmerie est venue à l’antenne de Cherbourg. On est au début de l’enquête. Il y a la présomption d’innocence. »
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Y aurait-il d’autres victimes présumées ?
Toujours selon le responsable communication de Scouts et guides de France, le suspect serait âgé d’une quarantaine d’années.
Le responsable communication de Scouts et guides de France au niveau national poursuit :
Nous voulions nous mettre du côté des victimes présumées, aider les jeunes à se reconstruire, leur dire que leur parole est prise en compte, que nous les prenons au sérieux. Et s’il y a d’autres victimes présumées, on en sait rien, cela peut déclencher d’autres témoignages. »
Mise en garde d’éventuels prédateurs
Enfin, le responsable communication de Scouts et guides de France, souligne :
Même si cela ne nous fait pas plaisir, on veut que cette affaire se sache. On veut faire savoir à d’éventuels prédateurs que chez Scouts et guides de France, nous ne les cacherons pas. »