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Vunipola, Sexton, Garcès... les tops et les flops de cette finale de Champions Cup

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Les Saracens ont remporté la troisième coupe d'Europe de leur histoire face au Leinster.

Les Saracens ont remporté la troisième coupe d’Europe de leur histoire face au Leinster. (©IconSport)

La 24e finale de coupe d’Europe a livré son verdict : les Saracens ont réussi l’exploit de faire tomber le Leinster à Newcastle (10-20). Menés 10-0, les Sarries ont d’abord égalisé avant la mi-temps, puis pris le score en deuxième période. Champions d’Europe en titre, les Irlandais perdent la première finale européenne de leur histoire. 

Les tops de cette finale :

  • Billy Vunipola : la fin de la tourmente ?

Les dernières semaines ont été un peu compliquées pour l’international britannique. Particulièrement critiqué après avoir approuvé les propos controversés d’Israel Folau, Billy Vunipola a même été copieusement sifflé lors de l’annonce de la composition des équipes ce samedi après-midi. Il a parfaitement répondu sur le terrain.

Lire aussi : Champions Cup. Leinster – Saracens, une guerre des mondes en finale de coupe d’Europe

Efficace dans ses plaquages, solide à l’image de l’excellente défense des Sarries, le numéro 8 a scellé le sort de cette finale en marquant le deuxième essai de ses troupes. Remplacé par Burger à la 75e minute après plus d’une heure d’efforts acharnés et une épaule démise, Billy Vunipola a grandement participé au sacre des Saracens.

  • Alex Goode, champion à temps plein

La victoire finale des Saracens, c’est aussi la sienne. Avant ce match, Alex Goode avait disputé l’intégralité des huit rencontres jouées par son club en Champions Cup cette saison. Titulaire sans surprise à Newcastle, l’international anglais a de nouveau joué la totalité de la rencontre.

Pour une nouvelle très bonne partition. Sûr de sa force, serein à la réception des coups de pied, Alex Goode s’est mis au diapason de ses coéquipiers et est resté dans le sillage de ses précédentes prestations en coupe d’Europe. Si l’impact de Billy Vunipola a mené les Sarries vers le sacre, la régularité d’Alex Goode est, à n’en pas douter, une autre force sure du nouveau champion d’Europe.

  • Le bon sifflet de Jérôme Garcès

D’une intensité folle, cette finale a été parfaitement arbitrée par Jérôme Garcès. Désigné fin avril pour diriger la rencontre, il officiait pour la première fois à ce niveau de la compétition. Jusqu’alors, il avait arbitré trois finales de Challenge Cup et n’était pas allé plus loin que les quarts de finale dans la reine des compétitions européennes.

Déjà au sifflet du match entre le Leinster et les Saracens l’an passé, Jérôme Garcès, assisté par Romain Poite et Pascal Gaüzère, a maîtrisé son sujet. Autoritaire quand il devait l’être, il a dégainé deux cartons jaunes à l’encontre d’Itoje (30e) et de Fardy (59e), tous deux justifiés. Une nouvelle belle copie rendue par celui qui s’envolera au Japon en septembre pour la coupe du Monde.

Lire aussi : Coupe du monde 2019. La France sera représentée par cinq arbitres au Japon !

Les flops de cette finale :

  • Les 50 dernières minutes du Leinster

Trente premières minutes dignes du Leinster qui a marché sur l’Europe l’an dernier, et notamment sur le Stade Toulousain à deux reprises cette saison. Puis cinquante où les Irlandais ont fait preuve d’une friabilité quasiment inédite. Un 20-0 cinglant infligé par des Sarries, qui sont allés chercher leur troisième titre européen.

Ce trou noir coûte très cher aux Irlandais, qui avaient pourtant parfaitement entamé leur finale. Un essai, une transformation et une pénalité pour virer en tête de 10 points. La fin de première mi-temps a plombé le Leinster, qui a fini par s’incliner pour la première fois en finale de la Champions Cup, un an après leur sacre face au Racing 92. 

  • Jonathan Sexton est passé à côté

On avait annoncé un duel de buteurs entre Owen Farrell et Jonathan Sexton. Les deux ont bouclé la partie sur un 100% (4/4 et 2/2). Problème, le second a, dans le sillage de son équipe, progressivement sombré à mesure que le match s’est déroulé.

Sous pression en deuxième période, l’ouvreur du XV du Trèfle n’a pas su trouver les failles dans la défense des Sarries : son jeu au pied a plusieurs fois terminé dans les bras des trois quarts anglais. Ceux-ci ont ainsi bénéficié de nombreuses munitions et n’en demandaient pas tant pour déclencher les offensives. Un match à oublier à quatre mois du mondial au Japon.


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