
La jumenterie a été nettoyé par des bénévoles en mai 2018. (©Petit Courrier)
Après la rotonde de Montabon, la jumenterie de Malidor au Lude sera-t-elle soutenue par la Mission de Stéphane Bern et le Loto du patrimoine ? Ce vœu a été annoncé par Béatrice Latouche, maire, lors du dernier conseil municipal, le 20 mai.
La ville a engagé un projet pour la préservation de ce site, dont il n’existerait que deux exemplaires en France.
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En mars 2018, le conseil municipal avait approuvé une convention de mise à disposition de la jumenterie pour un chantier de jeunes bénévoles en vue de sa restauration.
Béatrice Latouche avait alors indiqué que ce projet s’inscrivait dans la démarche municipale de redynamisation et de mise en valeur de son patrimoine bâti, un projet également porté par l’intercommunalité.
Un chantier modèle
En 2018, huit intervenants bénévoles, des adhérents de l’association CHAM (Chantiers Histoire et Architecture Médiévales), venant de différentes régions de France, ont œuvré sous la forme d’un chantier d’engagement actif en faveur du patrimoine.

La jumenterie de Malidor au XIXe siècle. (©Petit Courrier)
Chantier école en projet
Deux destinations pour le site ont été évoquées : sa mise en valeur pour le tourisme et le développement d’un chantier école.
Le budget de mise en place d’un chantier école se chiffre à 283 000 € par an, comprenant les matériaux, les encadrants techniques, la rémunération des jeunes en service civique et l’intervention d’artisans.
La jumenterie retenue ?
« Ce projet devait être porté par la CdC Sud Sarthe. Mais vu sa situation financière, elle s’est retirée. Je ne souhaitais pas que ce projet s’arrête. L’idée étant de pouvoir former nos jeunes à des métiers, comme la taille de pierre. Nous avons décidé de déposer un dossier à la Mission Bern en lien avec l’architecte des bâtiments de France. La Région et le Département sont aussi intéressés par cette notion de formation », a indiqué Béatrice Latouche.
Former des jeunes
« Je n’y croyais pas beaucoup, mais le dossier intéresse fortement la Mission Bern par sa notion de chantier école. Suite à l’événement survenu à Notre-Dame de Paris, on s’aperçoit qu’il est difficile de trouver des personnes capables d’exercer des métiers d’art et qu’il y a un problème de formation des jeunes.
La Mission Bern devrait annoncer ses choix dans une dizaine de jours. Un monument sera sélectionné par département.