Douze ruches ont été installées dans les jardins familiaux à Bois d’Arcy (Yvelines).
Entre la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines et le Fort de Saint-Cyr, se trouve un petit havre de paix : les jardins familiaux de Bois-d’Arcy (Yvelines).
Créés en 1988 (l’association en 1985), ils comptent actuellement 125 jardins, répartis entre quatre catégories : 100 m2, 150 m2, 200 m2 et plus.
Tous les jardins sont attribués, et une liste d’attente permet aux plus patients de finir par obtenir un lopin de terre. D’autant que ces dernières années, le turnover est assez important.
Douze ruches
Outre les jardins, l’association dispose aussi sur ce terrain de plus de trois hectares, d’un terrain de boules et d’un espace de jeux, idéal pour des repas champêtres.
Les jardiniers se retrouvent d’ailleurs régulièrement, pour des opérations d’entretien général qui se terminent souvent par un apéritif convivial.
Tout cela sous la houlette du président de l’Association des jardins familiaux de Bois-d’Arcy (AJBA), Alain Ernie, membre du bureau depuis 28 ans.
Ce dernier s’est lancé il y a plusieurs mois déjà dans l’apiculture et désormais, lorsque des parterres sont refaits, l’objectif est d’y planter des fleurs et arbustes permettant aux abeilles de butiner en toute quiétude, pour produire le miel des jardins.
L’année dernière, 264 kg ont ainsi été récoltés sur les douze ruches installées là. « Cette année, je vise 350kg », précise le président de l’AJBA.
La vente des pots de miel nous permet de disposer d’un budget chaque année. Cet argent est ensuite investi dans l’amélioration environnementale du site. Par exemple cette année, nous avons recréé une haie avec des arbustes mellifères et des fleurs ; La Haie aux abeilles. L’année prochaine, nous en ferons une autre ; de cette manière, nous avons des plantes toute l’année. L’idée n’est pas de faire des bénéfices mais d’investir pour entretenir et améliorer le site », résume Alain Ernie.
Il y a quelques années par exemple, tous les abris ont été refaits ; l’association a financé les matériaux et ce sont les jardiniers eux-mêmes qui ont réalisé les travaux.
Le prochain investissement devrait être un désherbeur thermique à air pulsé, ce qui permettra de désherber les allées sans trop d’effort et de manière respectueuse de l’environnement.
L’association est ainsi totalement autonome, ayant signé une convention d’occupation avec la Ville dans laquelle elle s’engage à l’entretien du site.
Nous sommes les jardins autonomes les moins chers de France, sourit Alain Ernie. La cotisation est la même depuis des années. »
Comptez de 89 à 135 € par an ainsi qu’une adhésion à l’association de 31 €.