Guillaume Mesnival, président du club et capitaine de l’équipe fanion masculine de Bayeux, espère voir des tribunes bien garnies, samedi, à la salle Mainini, à l’occasion de la réception de l’AJS Ouistreham, première des trois finales à gagner pour espérer accéder à la Nationale 3 la saison prochaine. (©Frédéric Bourgeois/La Renaissance le Bessin)
À trois matches de la fin de saison de Pré-nationale masculine, Bayeux (Calvados) figure parmi les cinq équipes qui peuvent encore prétendre à l’accession en N3. Les Bayeusains vont revêtir leurs nouveaux maillots, des tenues de guerriers à l’effigie de la Tapisserie de Bayeux et comptent sur le soutien de leur public pour vaincre l’AJS Ouistreham samedi 4 mai 2019 (coup d’envoi à 20 h sur le parquet de la salle Yvan Mainini). La réception de Ouistreham, c’est la première des trois finales qui s’ouvrent devant le CS Bayeux sur la route de la montée en National 3.
« Le soutien du public permet de se transcender »
« Nous devons impérativement remporter nos trois derniers matches », prévient Guillaume Mesnival, capitaine de l’équipe première masculine qui évolue en Pré-nationale, et président du club. Il poursuit :
L’objectif, c’est de remplir les tribunes en blanc et rouge. Avoir le soutien du public permet de se transcender en tant que joueur. D’aller plus loin dans l’effort. D’ailleurs, depuis le début de saison, avec les bons résultats de l’équipe, on sent un retour du public à la salle Mainini avec, parfois, plus de 200 spectateurs. Certains nous suivent même lors de nos déplacements. Ils étaient 70 à Caen Sud !
« Souvent des matches décisifs »
Faire de la salle Mainini un chaudron, voilà le message que le club lance à destination des Bayeusains, attendus nombreux samedi 4 mai 2019, à 20 h, pour le coup d’envoi de la 20e journée de Pré-nationale masculine. Un match que les partenaires de Guillaume Mesnival, troisièmes à une longueur de Ouistreham, abordent avec une certaine pression en raison de l’obligation de résultat. « Ouistreham, c’est une équipe que l’on connaît par cœur. Nos rencontres sont souvent des matches décisifs pour jouer les premiers rôles. On connaît bien leurs forces et leurs faiblesses, tout comme eux connaissent les nôtres. Mais on a la chance de jouer chez nous, devant notre public ».
Pour monter, il faut donc battre Ouistreham, puis Pont-l’Évêque, actuel leader du championnat, à égalité de points avec son dauphin. Il restera ensuite à dominer à domicile des Alençonnais 7e, maintenus, et qui n’ont plus rien à jouer. Guillaume Mesnival ne juge pas la situation si inconfortable :
Pont-l’Évêque peut chuter samedi à Cherbourg, une équipe qui compte dans son effectif l’ancien pro du Caen Basket Calvados (Nationale 1), Fabien Aumont, pharmacien originaire de Cherbourg. Cherbourg et Caen Sud font d’ailleurs partie des cinq équipes qui peuvent encore espérer monter en N3. De mémoire, je n’ai pas le souvenir d’un tel suspense à trois journées de la fin d’une saison !
Des maillots à l’effigie de la Tapisserie de Bayeux
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Publiée par CS Bayeux basket sur Mercredi 31 octobre 2018
Les Bayeusains vont étrenner de nouveaux maillots samedi soir, pour accueillir leur public et Ouistreham (Calvados). « Nous arrivions à la fin d’un cycle avec notre précédent partenaire, l’occasion de renouveler nos équipements ». Le nouveau jeu de maillots de l’équipe première masculine est arrivé à la Maison du Basket, salle Mainini, mardi. D’un blanc éclatant bordé de rouge, les couleurs du CSB qui a d’ailleurs un nouveau logo depuis le début d’année. « Épurer le logo et les maillots était une volonté : c’est sobre mais efficace ». Sur les flancs des chasubles et du short, la Tapisserie de Bayeux qui relate l’épopée de Guillaume le Conquérant.
« Un esprit guerrier »
Pour « montrer notre attachement à Bayeux et pour donner un esprit guerrier à nos équipes ». Les joueurs bayeusains vont s’inspirer de cette broderie pour vaincre leur adversaire sur leur terre. « En fait, j’ai repris l’idée qu’a eu Thomas Léger, responsable de la formation et de la section basket du lycée et collège Alain Chartier. On a demandé l’autorisation d’utiliser l’image de la Tapisserie au musée qui a accepté ».
Dernière année de présidence
Capitaine de l’équipe première masculine (Pré-nationale) et président du CS Bayeux Nasket, Guillaume Mesnival a « le ballon orange qui coule dans mes veines ». (©Archives Frédéric Bourgeois/La Renaissance le Bessin)
Guillaume Mesnival est dans sa troisième et dernière année de présidence. Avec de nouvelles responsabilités professionnelles, « et en étant papa de trois enfants », il passera la main lors de la prochaine assemblée générale convoquée le 21 juin. « Car j’aurai nettement moins de temps à consacrer au club et au management de nos deux salariés et de notre service civique notamment ». Il confie :
Si je dois résumer ces trois années de présidence, c’est d’abord énormément de plaisir à travailler avec les membres du conseil d’administration. Nous avons fait évoluer le club en structurant la formation des jeunes. Il reste à faire mais nous avons beaucoup progressé sur ce plan-là, avec des équipes qui évoluent en championnat régional cette saison. Thomas Léger, ancien joueur et entraîneur de l’équipe fanion masculine, responsable de notre secteur formation, forme aussi les encadrants en interne. L’autre point, c’est d’avoir pérennisé les valeurs qui m’ont été transmises par mes prédécesseurs. Un président seul ne fait rien.
« L’aboutissement serait de retrouver la N3 »
Guillaume Mesnival restera joueur au club. « À 34 ans, je suis plus proche de la fin que du début, mais tant que je prendrai du plaisir, je jouerai. En première ou en réserve. À titre personnel, j’ai raté deux fois la montée en N3 en tant que joueur. L’aboutissement serait donc de parvenir à retrouver la N3 à la fin de saison ».
20e journée de Pré-nationale masculine, CS Bayeux – AJS Ouistreham, samedi 4 mai 2019, à 20 h, à la salle Yvan Mainini. Gratuit.