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Yvelines. 20e salon Couleurs et volumes à Buc ce week-end

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En haut à g.: œuvre de Claude Moisand; à dr.: œuvre de Nicole Galais. En bas, à g.: œuvre de Nathalie Mura; à dr.: œuvre de David Smithson.

En haut à g.: œuvre de Claude Moisand; à dr.: œuvre de Nicole Galais. En bas, à g.: œuvre de Nathalie Mura; à dr.: œuvre de David Smithson.

La 20e édition du salon Couleurs et volumes se tiendra au château de Buc (Yvelines) du 29 novembre au 1er décembre. Voilà en effet 20 ans que ce salon artistique, dédié aux peintres et sculpteurs bucois a été créé. Depuis, il n’a cessé de grandir et d’étendre son aura au-delà des frontières bucoises.

« Nous étions plusieurs bucoises à peindre dans différents ateliers, se souvient Nicole Galais, l’une des invités d’honneur cette année. Claude Moisand a demandé à la mairie si nous pouvions faire une exposition collective. Depuis, le salon s’est agrandi, au-delà des frontières de Buc, avec des artistes internationaux. »

Je suivais les cours d’Hélène Legrand à Saint-Germain-en-Laye, poursuit Claude Moisand. Et d’autres Bucoises étaient dans le coup. J’ai proposé au maire de l’époque de créer un salon national. Cela a très bien fonctionné ! Au début, nous étions à la salle des fêtes et très vite, nous avons intégré le château lorsqu’il a été rénové. Le salon s’est aussi ouvert aux artistes de banlieue, de province et même à quelques étrangers. »

Ce salon accueille ainsi peintres et sculpteurs confirmés. « Je suis chimiste de formation, poursuit Nadine Galais. Je voulais faire les Beaux-Arts mais c’était interdit à cette époque. Lorsque j’ai eu fini d’élever mes enfants, je me suis mise à la peinture. » Chaque artiste peut présenter cinq à dix œuvres, en fonction des formats, ce qui est assez « rare » dans les autres salons d’exposition.

Aux côtés de Nicole Galais et Claude Moisand, trois autres artistes seront les invités d’honneur de l’édition 2020 : Nadine Smithson, peintre, David Smithson, sculpteur et Nathalie Mura. Les peintures de cette dernière sont autant de visions fugitives, d’initiations au voyage et à l’imagination, reflets de ses émotions et de ses rêves les plus profonds. Après avoir expérimenté plusieurs techniques picturales, son domaine de prédilection est désormais le pastel.

Seul regret peut-être pour les visiteurs et les artistes, que le salon ne se déroule que sur trois jours. Il faut donc se dépêcher pour rencontrer ces artistes bucois d’exception.

Salon Couleurs et volumes, du vendredi 29 novembre au dimanche 1er décembre au château de Buc. Entrée libre de 14h à 19h.


Vélô Toulouse : il sera bientôt possible de réserver des vélos directement via son smartphone

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2600 vélos.

Les chiffres de Vélô Toulouse sont impressionnants : 2600 vélos répartis dans 286 stations et plus de 33 000 abonnés longue durée. (©Actu Toulouse)

Certains – et notamment les étudiants – les appellent affectueusement les « vélouse ». Malgré ce sobriquet pas forcément flatteur, les VélôToulouse, les vélos en libre service du groupe JCDecaux ont trouvé leur public et leur rythme de croisière, à Toulouse. Au bout de douze ans, le service fourni par JCDecaux affiche d’ailleurs des chiffres impressionnants, avec 2600 vélos répartis dans 286 stations et plus de 33 000 abonnés longue durée. 

L’arrivée du concurrent Indigo Weel n’a pas affaibli Vélô Toulouse, qui pour se moderniser, sera bientôt directement disponible à la location via smartphone. Et alors que JCDecaux a perdu le gigantesque marché des Vélib à Paris au profit de Smovengo, après dix ans d’exploitation, le prestataire sera candidat à sa succession à Toulouse, lors du renouvellement du marché public par la mairie de Toulouse (qui verse chaque année 5,7 millions d’euros à JCDecaux pour Vélô Toulouse), qui interviendra en 2022, annonce Patrick Tregou, directeur régional de JCDecaux en Occitanie, à Actu Toulouse. Interview. 

« Toujours en phase de croissance » 

Actu Toulouse. Douze ans après, VélôToulouse parvient-il à être aussi attractif ? 

Patrick Tregou : « On est toujours dans une phase de croissance, avec un périmètre constant d’abonnés courte-durée et un maintien des abonnés longue durée. Aujourd’hui, il y a 286 vélos stations qui sont implantées. On avait commencé en 2007 au centre-ville, avec des stations éloignées les unes des autres d’environ 50 mètres et on a étendu le maillage de façon à desservir du mieux possible l’ensemble du périmètre de la ville de Toulouse ». 

VéloToulouse en chiffres 
Aujourd’hui, les 2 600 vélos répartis dans 286 stations enregistrent les chiffres suivants :
 – 33 000 abonnés longue durée qui réalisent en moyenne 110 trajets/par an ;
 – 350 000 abonnés courte durée ;
 – 4,13 millions de locations annuelles ;
 – 25 000 kilomètres parcourus en moyenne par jour, avec des records à 40 000 kilomètres ;
Au total depuis 2007, plus de 42 millions de trajets et 92 millions de kilomètres parcourus à VélÔToulouse. Depuis le début du mois de septembre, chaque vélo a été utilisé 6 fois par jour en moyenne.

L’arrivée d’un concurrent, Indigo Weel, a-t-elle eu un impact ? 

P.T. : « On n’a pas constaté d’impact, ni sur les abonnés longue durée. Sur les abonnés courte durée, on a eu une baisse entre 2 et 3% de diminution d’usage mais aujourd’hui, les choses sont revenues dans la norme. On n’est pas sur le même créneau. Aujourd’hui, les utilisateurs de VélôToulouse, à plus de 62%, sont des gens qui sont dans une logique multimodale. Ils se déplacent à pied, en bus, en métro ou en vélo…  Aujourd’hui, on s’aperçoit que l’usage du vélo contribue à diminuer l’usage de la voiture de façon très importante. Notre enquête de satisfaction, à laquelle ont répondu entre 5 000 et 6 000 personnes, permet de répondre favorablement aux attentes des utilisateurs de nos vélos ». 

Lire aussi : Toulouse. Indigo Weel va baisser drastiquement le tarif de ses vélos en location

« On pourra réserver un vélo via son smartphone » 

Quels sont les pistes de développement pour VélôToulouse ?

P.T. : « Le développement majeur, cela va être la modernisation du système de location des vélos, qui permettra à tout à chacun via son smartphone, de récupérer des bicyclettes et d’avoir un usage simplifié.

On pourra réserver le vélo, le débloquer, louer plusieurs vélos simultanément. Aujourd’hui, on ne peut pas louer plusieurs vélos avec la même carte. En revanche, avec notre système d’abonnements et la gestion de la data, il sera possible de récupérer trois ou quatre vélos en fonction des besoins, de façon simple. 

Tout se fera directement par le smartphone. Les gens pourront réserver par anticipation et, dès que la fin de la course sera faite, ils n’auront pas besoin de repasser systématiquement devant la borne. On envisage de pouvoir le mettre en service au cours du premier semestre 2020. On a déjà mis en place ce système à Lyon et à Nantes et on s’est aperçu que ça entraînait une augmentation des usages grâce à la simplicité d’utilisation.   

Lire aussi : Installées cet été, ces trois nouvelles stations Vélô Toulouse ringardisent toutes les autres

Les vélos-électriques ? Tout dépend de la ville !

JC Decaux va-t-il se positionner sur le marché des vélos électriques à Toulouse ? 

P.T. : « Pour répondre favorablement aux attentes des villes, on a développé un certain nombre de services complémentaires.

On a plusieurs systèmes d’évolution possibles pour les vélos. À Lyon, des batteries amovibles vont être installées. À Luxembourg, il s’agit de batteries embarquées avec des stations. À Nantes, il y a un système hybride, avec des vélos courte durée et longue durée qui permettent d’irriguer de façon plus profonde l’ensemble de l’agglomération. Il y a plusieurs modèles. Il reste donc à la ville de définir le type d’équipement dont elle a besoin. 

Mais il faut préciser les vélos électriques ne sont pas l’évolution majeure attendue par les usagers du vélo. Si la ville le souhaite, c’est quelque chose qui pourrait être mis en place. Mais pour l’instant, il n’y a pas eu de demande formalisée en ce sens ». 

Quelles sont les évolutions demandées par les usagers ? 

P.T. : « Les enquêtes d’usage, auxquelles ont répondu 5 000 à 6000 personnes à Toulouse, montre que les vélos électriques ne sont pas leur préoccupation principale. Ils demandent un élargissement de la zone pour les couvertures des vélos, la suppression des écrans tactiles, l’évolution de l’application « all bikes now » ou encore le développement des réseaux cyclables. On est dans une ville où il y a une planimétrie assez forte, avec comme seuls points hauts, l’avenue de la Gloire, ou la montée de Jolimont. »

« 13 000 à 14 000 locations par jour »

Les tarifs peu élevés, qui font la force de VélôToulouse, vont-ils rester bas ? 

P.T. : « Nous avons un système mixte, puisqu’il y a de la publicité qui peut être affichée sur les vélos mais aussi sur les bornes de vélos. C’est ce qui permet aujourd’hui aux gens de pouvoir utiliser des cartes d’abonnement à 20 ou 25 euros. Mais le prix même du vélo, s’il n’y avait pas la publicité, serait nécessairement plus élevé. Ce qui coûte le plus cher, c’est la maintenance, le suivi quotidien, toute la logistique qui est mise en place pour avoir un parc qui fonctionne. Si vous mettez des vélos tout seul, ça ne marche pas. Sur le terrain, nous avons 37 personnes au quotidien qui y travaillent. C’est ce qui nous permet d’avoir un service qui fonctionne 24h/24. C’est le seul service qui fonctionne de façon permanente. On est sur une moyenne pondérée à 13 000 ou 14 000 locations par jour. » 

Au sujet du vandalisme, à quel niveau se situe-t-il ? 

P.T. :  « Ça s’est beaucoup amélioré avec l’augmentation de l’usage, car les gens sont beaucoup plus respectueux avec les vélos qu’ils utilisent au quotidien. En tout cas, cela n’a plus rien à voir avec ce que l’on avait connu au début de Vélô Toulouse, en 2007 et en 2008, où le niveau de vandalisme était bien plus haut. Il y a aussi des personnes qui ont été condamnées pour avoir volé ou dégradé des vélos. La peur du gendarme a aussi joué ». 

Un autre reproche parfois formulé par les utilisateurs, c’est le poids du vélo. Vous travaillez dessus ? 

P.T. : « Non. Le vélo pèse un peu plus de 20 kilos. En moyenne, il est repris cinq fois par jours. Ce n’est pas si absolu que ça mais sur les 2 600 vélos, certains vont être repris huit fois par jour, d’autres une seule fois dans la journée. Imaginez votre vélo personnel, qui est utilisé par huit personnes, qui vont modifier la hauteur de la selle, bouger les vitesses, sauter les trottoirs… Un vélo classique traditionnel ne résisterait pas à l’impact ! Voilà pourquoi le poids n’a jamais été un sujet de discussion. »

Lire aussi : Toulouse : voici les villes de l’agglo où pourraient débarquer les vélos en libre-service

JC Decaux candidat à sa succession en 2022

En 2022, la mairie renouvellera son appel d’offre. C’est une échéance importante pour JCDecaux ? 

P.T. : « Comme tous les appels d’offre, ce sont des dossiers qu’il faut préparer, pour présenter les avantages du service. Le taux de personnes, parmi les utilisateurs de VélôToulouse, qui ne prennent plus la voiture était de 20% en 2016. En 2018, ce taux a grimpé à 31%. Vous avez donc 11% de nos utilisateurs qui en l’espace de deux années, ont abandonné l’usage de la voiture. Cela correspond à des personnes qui vivent dans Toulouse, pas à 25 kilomètres ! Mais cela montre que le système fonctionne, que la politique carbone est très bonne, le nombre d’usages est satisfaisant. Nous avons la bonne stratégie. On s’est aussi aperçu que les gens souhaitaient avoir des stations identifiées, plutôt qu’une station virtuelle. »

Vous serez donc candidat à votre succession ? 

P.T. : « Bien évidemment. L’enquête de satisfaction montre que la raison numéro un de l’attractivité d’un VéloToulouse, c’est que ça rend les déplacements plus rapides. La raison numéro deux, c’est que c’est un mode de déplacement écologique et la raison numéro trois, c’est la facilité d’utilisation. Avoir, moyennant 25 euros par an, la possibilité de faire autant de déplacements que vous souhaitez, sous réserve de rester dans la première demi-heure, ça existe nulle part ailleurs ! Pourquoi on obtient de tels degrés de satisfaction ? Parce que la majeure partie des usages correspond à des trajets domicile-travail, notamment grâce au nombre de pistes cyclables qui ont été développées par la mairie de Toulouse ». 

« Tu sais que tu es d'Alençon quand... » : ces anonymes qui modèrent le groupe Facebook

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Derrière le groupe Facebook « Tu sais que tu es d'Alençon quand... » se cachent notamment Dominique et Nicolas, deux des cinq modérateurs de la page.

Derrière le groupe Facebook « Tu sais que tu es d’Alençon quand… » se cachent notamment Dominique et Nicolas, deux des cinq modérateurs de la page.

Pour Nicolas, être modérateur du groupe dénommé « Tu sais que tu es d’Alençon quand… », sur le plus populaire des réseaux sociaux, demande avant tout du temps. Beaucoup de temps.

Il n’y a pas longtemps, je me suis rendu compte que je pouvais passer 9 heures par semaine sur Facebook… »

« La pelote de laine »

Et si l’enseignant de 39 ans a décidé, depuis, de se limiter à 1 h 30 de connexion hebdomadaire, les cinq modérateurs du groupe ne sont pas de trop.

Chaque jour, des dizaines de messages peuvent être postés, chacun entraînant des dizaines d’autres commentaires qu’il faut parfois réguler ou, a minima, surveiller. « Tous les posts ne suscitent pas un débat, mais chacun peut dévier dans les conversations. »

C’est le principe de « la pelote de laine que l’on déroule », image Dominique G., autre modérateur du groupe et retraité « d’un certain âge ». Pour eux, la vigilance est donc de mise.

Tolérance et respect

Exemple : les demandes, nombreuses, concernant les professionnels. Un bon garagiste, un bon kiné, un médecin en mesure de prendre des patients rapidement ? « De l’aspect pratique de la question peut découler des messages proches de la délation… Ce que nous n’acceptons pas. »

Car les deux grandes valeurs que défendent les modérateurs sont « la tolérance et le respect ».

Évidemment, les insultes ou les remarques racistes sont les premières à être supprimées.

Les insultent sont heureusement très rares. D’ailleurs, très peu de messages sont effacés. La plupart du temps, nous nous contentons de rappeler les règles par écrit et nous prévenons l’auteur du message visé qu’il risque d’être exclu s’il réitère des propos haineux ou irrespectueux. »

Capture d'écran de l'onglet "À propos" du groupe Facebook "Tu sais que tu es d'Alençon quand..."

Capture d’écran de l’onglet « À propos » du groupe Facebook « Tu sais que tu es d’Alençon quand… » (©Capture d’écran Facebook)

Un rôle difficile

Nicolas et Dominique ne prennent jamais seuls la décision de supprimer un message, et encore moins de bannir un membre du groupe. « Nous en discutons entre nous dans une conversation privée et à la fin, c’est Dominique Carlier, le fondateur du groupe, qui prend la décision. »

Eux doivent surtout faire preuve « de patience et de diplomatie ».

La particularité d’un réseau social est que certaines personnes commentent souvent sans filtre. Certains écrivent des choses qu’ils n’oseraient probablement pas dire dans la réalité. Et s’ils sont une minorité, ce sont souvent ceux qui parlent le plus fort. »

Les modérateurs tentent donc de préserver la sérénité des débats.

Un rôle difficile. Ingrat parfois. « Nous ne sommes pas là pour dire qui a raison ou qui a tort, mais uniquement pour que les conversations restent respectueuses. »

Choisir ses mots

Malgré leurs efforts, les tentatives d’apaisement ne sont pas toujours très bien perçues. « Nous avons parfois le droit à des remarques désagréables, mais ce n’est pas grave, cela fait partie du « job » qui, rappelons-le, est bien sûr bénévole. »

Une tâche rendue encore plus délicate lorsque celle-ci se fait uniquement à l’écrit, car leurs propres messages appelant à la vigilance peuvent, eux aussi, être mal interprétés.

Nous devons veiller à bien choisir nos mots de façon à ce qu’ils ne paraissent pas trop stricts tout en faisant passer le message. Le plus dur est d’être attaqué personnellement. Dans ce cas, nous, modérateurs, savons rester solidaires. »

Pourquoi ont-ils accepté d’endosser ce rôle aussi délicat que chronophage ? « Parce que je pense être quelqu’un de diplomate dans la vie », explique Nicolas, devenu modérateur il y a deux ans, à la demande du fondateur.

Ce dernier « avait remarqué que je m’exprimais plutôt bien à l’écrit et que j’intervenais souvent dans les commentaires pour essayer d’arrondir les angles. Finalement, j’étais déjà modérateur sans l’être officiellement. »

Sées
Le même groupe existe pour la ville de Sées. Certes moins actif, il compte tout de même un peu plus de 1 300 membres.

« Créer du lien »

Pour Dominique G. en revanche, c’est lui qui en a fait la demande, peu de temps après la création du groupe, en 2014.

J’aimais le fait que le groupe crée du lien entre les habitants et j’ai toujours apprécié les débats contradictoires. Plus que le terme modérateur, je considère que nous sommes plutôt des pacificateurs. »

« Il y a aussi une volonté de défendre notre ville car en consultant le groupe, on se rend compte que, contrairement à ce que l’on peut entendre parfois, Alençon tire plutôt bien son épingle du jeu en termes d’animations », concluent Nicolas et Dominique qui, avant de se réunir pour cet article, ne se connaissaient que virtuellement.

La politique ? Non merci
« Tu sais que tu es d’Alençon quand… » a été créé en avril 2014 par l’Alençonnais Dominique Carlier, qui ne vit plus dans la préfecture ornaise aujourd’hui mais qui a conservé son rôle d’administrateur du groupe.
À l’époque, des centaines de groupes de ce genre, sur différentes villes de France, florissaient sur le réseau social. « L’objectif premier était de partager des anecdotes, des souvenirs, des photos… », se souvient Nicolas. Aujourd’hui, « c’est devenu une véritable source d’information pour les utilisateurs et le réseau s’est étendu aux autres communes de la CUA ».
Dans la description de la page, il est indiqué : « Pour les passionnés d’Alençon d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Ouvert à toutes participations ludiques, culturelles, historiques ou associatives dans l’intérêt de notre ville et dans le respect de chacun. »
Le mot politique est donc absent. « C’est volontaire », explique Nicolas. « La politique est un sujet trop clivant pour un tel groupe. Depuis le départ, nous expliquons que les sujets liés à la politique n’ont pas leur place dans ce groupe. Ce n’est pas un lieu pour faire du prosélytisme. »
D’ailleurs, si des élus sont bien membres du groupe, ils n’interviennent jamais. « Je ne savais même pas que le maire d’Alençon était membre », sourit le modérateur en consultant la liste.

Des retrouvailles… et des rencontres

Lors de notre entrevue avec les modérateurs Nicolas et Dominique G., des questions n’avaient pas trouvé de réponses. Des membres du groupe ont-ils retrouvé, grâce à lui, d’anciennes connaissances ? D’autres y ont-ils trouvé des amis autres que virtuels, voire l’amour ?

Ni une, ni deux, Nicolas a posé la question sur le réseau social. Outre les réponses humoristiques, toujours très fréquentes sur le groupe, certains répondent par l’affirmative. Si les utilisateurs semblent nombreux à avoir retrouvé des connaissances, notamment d’anciens camarades de classe dont certains sont aujourd’hui loin d’Alençon, de nouvelles amitiés se sont également créées. Une personne, dont nous tairons le nom, assure même y avoir « rencontré l’Amour qui m’a fait quitter Reims pour Alençon… »
De quoi relancer une idée ? « Les premiers membres du groupe, certes bien moins nombreux qu’aujourd’hui, s’étaient donné rendez-vous pour se rencontrer, en vrai ! »

FOOTBALL "Départemental 2" Le FC Pays du Neubourg revient sur la 3e marche du podium

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Jérôme David Paimen porte le danger balle au pied dans la surface de Conches.

Jérôme David Paimen porte le danger balle au pied dans la surface de Conches.

PAYS DU NEUBOURG : Lemarchand, Berthelin, Sapin, Moutardier, Berrier (c), Delikaya, Ouadah, Letailleur, Eboule Ngoh, Deniz, Leal, Paimen, Pierre. Coachs : Ly Saran et Leroy Christophe.

CONCHES : Lorans, Coriton, Ferreira, Girodo, Martin, Letellier, Constant, Denize (c), Duval, Pereira, Arouri, Letay, Friloux, Olivier. Coach : Olivier Frédéric.

Victoire à domicile, défaite à l’extérieur. Depuis le début du championnat, c’est réglé comme du papier à musique pour l’équipe réserve du FC pays du Neubourg. Dimanche, à la maison, les Neubourgeois ont poursuivi sur ce rythme en s’imposant (2-1) face à Conches.

A la mi-temps les locaux menaient logiquement (1-0) grâce à un but de Sofiane Ouadah (25e).

A la reprise les Conchois haussaient le ton et parvenaient à égaliser, sur corner, à l’amorce du dernier quart d’heure (1-1).

Ce but avait pour effet de remettre le FCPN dans le sens de la marche. Et à la 88e, de nouveau sur corner, Fatih Deniz sautait le plus haut et marquait de la tête le but de la victoire (2-1).

Un bon dimanche pour les couleurs du FC Pays du Neubourg, puisque dans le même temps en R3, l’équipe fanion s’est imposée (3-1) sur le terrain de Conches.

Classement : 1. Saint-Sébastien (2) 27 pts, 2. Le Bel Air 25 pts, 3. Pays du Neubourg (2) 21 pts, 4. Evreux Saint-Michel 21 pts, 5. Conches (2) 21 pts, 6. Pont-Audmer (2) 19 pts, 7. Vièvre 18 pts, 8. La Croix 17 pts, 9. Normanville (2) 17 pts, 10. Serquigny-Nassandres (2) 13 pts, 11. ESJM Evreux 10 pts, 12. Routot 9 pts.

Action 5

Action 5 (©Le Courrier de l’Eure)

À Gironde-sur-Dropt, le maire de la commune cherche un maraîcher bio pour la cantine de l'école

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Thierry Bos, maire de Gironde-sur-Dropt (Gironde), est à la recherche d'un maraîcher bio pour approvisionner la cantine de l'école primaire.

Thierry Bos, maire de Gironde-sur-Dropt (Gironde), est à la recherche d’un maraîcher bio pour approvisionner la cantine de l’école primaire. (©Le Républicain)

Le 1er juillet 2019, les députés votaient la loi Égalité et Citoyenneté en y intégrant, dès 2020, 20% de produits agricoles bio dans les cantines et 40% de produits provenant d’agriculteurs locaux afin de favoriser le circuit court. 

Au vu de ces perspectives à court terme, Thierry Bos, maire de Gironde-sur-Dropt (Gironde) a eu une idée : mettre à disposition plusieurs sites de la commune pour un maraîcher bio pour approvisionner la cantine de l’école primaire

Lire aussi : Gironde. À La Teste-de-Buch, la ville va récupérer les sapins de Noël pour consolider les dunes de sable

Trois sites pour un maraîcher

Plus de quatre hectares de terrain irrigables, sur trois sites, seront loués à ce futur maraîcher : une parcelle de 90.000 m² avec séchoir et garage au lieu-dit Beau Soleil, à proximité de l’église et du lavoir, 2 hectares 800 au lieu-dit Saint-Pétronille, près du cimetière, et 7.000 m² à Fillote, près du stade Yvon Mau. 

Désormais, il ne reste plus qu’à la collectivité girondaise de trouver ce fameux maraîcher bio. Le premier client sera la cantine scolaire mais la population locale, également, qui pourra bénéficier de cette proximité. C’est la Chambre d’agriculture qui sera chargée de présenter aux élus des candidats. 

Lire aussi : Gironde-sur-Dropt. Dans son jardin magique, Clémentine Chiappa récolte des tomates XXL.

Côté cantine, c’est une nouvelle façon de travailler qui va s’imposer aux cuisiniers, avec l’intégration de produits de saison aux menus et des approvisionnements. 

Nicole Latrille

Boulogne-Billancourt. La grève s'intensifie à l'hôpital Ambroise-Paré : "On va vers l'épuisement"

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Plusieurs services de l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) sont en grève.

Plusieurs services de l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) sont en grève. (©Maxime Gil / Actu Hauts-de-Seine)

Le ciel grisâtre au-dessus de l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), un symbole. Car depuis plusieurs semaines et plusieurs mois, le temps n’est pas vraiment au beau fixe dans les couloirs du centre hospitalier universitaire. Comme dans de très nombreux autres établissements publics du genre en France, la crise couve et la colère est proche d’exploser.

Ne plus faire les heures supplémentaires 

Même à Ambroise-Paré, pourtant pas réputé pour être l’hôpital le plus contestataire. Alors, on assure dans les rangs de la CFDT que cela est témoin d’un ras-le-bol certain. Mardi 19 novembre 2019, les services de chirurgie digestive, nutrition, endocrinologie et hépato-gastro sont entrés en grève/ Ils ont été rejoints mercredi 27 novembre par la cardiologie, la médecine interne gériatrique ou encore les services de rhumatologie, dermatologie et pneumologie

Si mener une grève dans un hôpital n’est pas chose aisée, il a été demandé de ne plus effectuer d’heures supplémentaires au personnel. Mais même pour une grève, difficile de ne pas en effectuer…

Lire aussi : Boulogne-Billancourt. L’hôpital Ambroise-Paré en partie en grève pour demander plus de moyens

Les heures supp’ explosent, les absences aussi

Les revendications n’ont rien de singulières par rapport aux demandes formulées dans les autres hôpitaux depuis de très nombreux mois : plus de moyens financiers pour davantage de personnel et un meilleur matériel. A Ambroise-Paré, l’état de fatigue général se fait ressentir. Et se traduit sans commune mesure dans les chiffres. En comparant la période janvier – juin 2018 à janvier – juin 2019, le nombre d’heures supplémentaires a bondi de 30%. Il faut dire que depuis le début de l’année, tous services confondus, plus de 3000 jours d’absence ont été recensés.

Tous les congés maternité ne sont notamment pas remplacés et les vides du planning sont comblés par des intérimaires, ainsi que des heures supplémentaires effectuées par des infirmiers et aides-soignants sur leur jour théorique de repos (qui ne sera pas récupéré). « Il n’y a plus d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle », déplore Didier Bevier, secrétaire de la CFDT à Ambroise-Paré. Mikaël Vanderhoven, secrétaire au CHSCT de l’hôpital abonde : 

On emmène les gens vers l’épuisement. 

Le salaire, nerf de la guerre

Une situation rendue d’autant plus complexe que l’hôpital fait face à des difficultés de recrutement. En effet, après les manipulateurs radio, les kinésithérapeutes et les infirmiers, le métier d’aide-soignant est passé en métier en tension, pour l’Île-de-France. En d’autres termes, il est difficile de trouver des candidats pour pouvoir les postes.

Une situation qui s’explique par « le manque de reconnaissance et d’attractivité » du métier, explique Mikaël Vanderhoven, avec des rémunérations entre 1200 et 1500€ en début de carrière. Alors que la prime de nuit est de 1€ brute par heure, la prime d’installation (de 2000€) tend à être supprimée. Difficilement tenable en Île-de-France. « On demande une motivation qui n’est pas récompensée », renchérit-il, entraînant des départs en cascade vers d’autres services, hôpitaux… ou milieux professionnels.

Ce à quoi s’ajoute une charge de travail croissante, notamment administrative ou autre que purement médicale. Alors, les journées et semaines à rallonge s’enchaînent. Sans parler du tutorat des jeunes arrivants qui ne peut plus être correctement mené, faute de temps. Le tout dans des lieux qui nécessiteraient un peu de rénovation. « En cardio, on ferme les fenêtres avec du scotch » assure-t-on.

La direction « bienveillante »

La mise en grève d’une partie du personnel a permis d’obtenir quelques avancées, comme l’arrivée supplémentaire de « petit matériel » ou encore la réalisation de quelques travaux. Mais à la CFDT, on ne jette pas la pierre à une direction que les syndicalistes qualifient de « bienveillante ». C’est auprès des strates encore au-dessus que leur situation veut être portée et entendue : « Tout ne dépend pas d’eux. Mais notre interlocuteur, c’est la direction locale. » Or, le retour est sans appel : 

Sur le manque de personnel, la seule conclusion qu’ils arrivent à trouver, c’est de fermer des lits. On est obligé de fermer des lits parce qu’on a pas assez de monde pour soigner les gens confortablement.

Dans la rue le 17 décembre

Des réponses économiques aux problèmes médicaux qui ne passent pas. Alors, sans appeler à joindre le mouvement du 5 décembre qui concerne la réforme des retraites, la CFDT entend toutefois descendre dans la rue mardi 17 décembre 2019, alors qu’un mouvement national se prépare en ce sens. Reste à savoir s’il permettra de dégager un peu l’horizon à Ambroise-Paré. Et partout ailleurs.

Les petits déjeuners gratuits testés dans une école de Rouen, avant une généralisation ?

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La municipalité de Rouen teste la mise en place des petits déjeuners gratuits dans les écoles depuis le 18 novembre 2019.

La municipalité de Rouen teste la mise en place des petits déjeuners gratuits dans les écoles depuis le 18 novembre 2019. (©Illustration / AdobeStock)

Les écoliers de Marguerite-Messier bénéficient d’un petit déjeuner offert par la Ville de Rouen (Seine-Maritime) depuis le 18 novembre 2019. La municipalité a décidé de tester ce dispositif permis par le plan pauvreté du gouvernement, annoncé en septembre 2018. Une convention a été signée entre le ministère de l’Éducation nationale et la mairie, lundi 25 novembre.

Lire aussi : Après Lubrizol à Rouen, des écoles partiellement nettoyées : une enquête interne ouverte

Un coût supplémentaire pour la collectivité

Concrètement, le petit déjeuner est servi de 7 h 45 à 8 h 30 les lundis, mardis, jeudis et vendredis. La municipalité rouennaise a d’abord voulu tester l’opération sur une seule école, car « l’État n’est pas clair, notamment sur le financement », dénonce Frédéric Marchand, adjoint au maire en charge des écoles. Selon l’élu, « cela a un coût de fonctionnement, car pendant que les agents surveillent les enfants au moment du petit déjeuner, ils ne font pas le ménage et nous devons donc embaucher, or l’État dit qu’il ne subventionnera que les denrées », à hauteur de 1,30 euro par petit déjeuner, indique la convention signée.

Frédéric Marchand avance prudemment sur ce dossier, car il souhaite « une cohérence avec ce qui est proposé dans les cantines et au goûter ». L’adjoint au maire veut que soit respectée la nourriture « bio et locale » : « Si c’est pour donner un Pitch® et une brique de jus d’orange, ce n’est pas la peine. »

Lire aussi : Pourquoi les écoles des Hauts de Rouen sont devenues attractives pour les enseignants

Généralisation pour 2020

Ce petit déjeuner devrait être composé de pain, de beurre, de confiture, d’un laitage et d’un fruit. « Pour éviter au maximum le gaspillage, il faut que les aliments soient réutilisables à la cantine », précise Frédéric Marchand. Autre réticence, l’élu ne « souhaite pas que les parents arrêtent de petit déjeuner avec leurs enfants parce que c’est gratuit à l’école, ça peut être dangereux de rompre ce rituel important du matin ».

Si toutes les craintes sont levées dans les semaines à venir, la municipalité pourrait étendre l’initiative à partir de janvier ou février 2020.

Lire aussi : Vote sur les rythmes scolaires, à Rouen : le retour à la semaine des quatre jours plébiscité

Neymar, jeu, mental... le PSG premier mais encore perfectible : « De grands défis » arrivent

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Les joueurs du Real Madrid et du PSG se saluent à l’issue du match en Ligue des champions, le 26 novembre 2019, à Bernabeu à Madrid. (©AFP/JAVIER SORIANO)

Un parcours européen presque parfait, mais plusieurs interrogations soulevées, notamment autour de Neymar : le nul arraché mardi face au Real Madrid (2-2) a montré au PSG qu’il restait des ajustements à opérer pour espérer briser le plafond de verre des huitièmes de finale en Ligue des champions.

« Il y a aussi des choses positives à retenir : la performance de Keylor (Navas), la mentalité à la fin, la qualité des gars entrés (en jeu) avec Neymar, Pablo Sarabia et Draxler qui ont fait la différence. C’est bien pour nous afin de grandir », a positivé l’entraîneur parisien Thomas Tuchel, dont l’équipe termine première de sa poule.

Limites au milieu et vertus mentales

Quel est le vrai visage européen du PSG ? Celui conquérant et sûr de sa force collective lors du 3-0 au Parc des Princes en septembre dernier, ou le nul miraculeux (2-2) à Madrid où Paris a souffert pendant 80 minutes ?

« C’est vrai qu’on n’a pas fait le meilleur match de la saison, a admis le directeur sportif parisien Leonardo, au micro de RMC Sport. La souffrance, cela construit aussi un groupe ».

A condition que le trident du milieu de terrain se remette de sa pire prestation depuis le début de saison. A l’inverse du match aller, Marquinhos, Idrissa Gueye et Marco Verratti ont été dominés comme jamais dans l’intensité et l’engagement par les Madrilènes.

Symbole de ce naufrage, Gueye, la recrue sénégalaise qui avait éteint pratiquement à lui seul le collectif madrilène à Paris. Sorti à la mi-temps, « Gana » a vu ses partenaires renverser la situation en fin de match dans un schéma plus offensif.

« De grands défis à venir »

De quoi remettre en question ce verrou à trois têtes à l’avenir ? Tuchel préfère retenir les vertus mentales de son équipe, davantage habituée à subir les « remontadas » qu’à les provoquer.

« Cela peut être un match qui, à la fin, va nous donner confiance, nous montrer que c’est nécessaire de toujours croire que c’est possible », a souligné l’entraîneur parisien.

« Peut-être qu’on s’en servira avant le 8e de finale, car c’est une tâche très compliquée pour nous évidemment. Il y a de grands défis à venir et c’est peut-être une bonne expérience à vivre maintenant », a-t-il ajouté.

Gérer Neymar et les « cinq fantastiques »

Reste maintenant à gérer les égos des « cinq fantastiques » de son attaque, Neymar et Edinson Cavani en tête.

Remplaçant au coup d’envoi, le N.10 brésilien n’a pas réussi à faire basculer la rencontre lors de son entrée en jeu, près d’un an après son dernier match en C1 avec Paris contre Belgrade (victoire 4-1). Il est sorti le visage fermé des couloirs du stade Santiago-Bernabeu.

Avec une décision aussi forte, Tuchel risque-t-il de « perdre » son « joueur-clé », tout proche d’un départ cet été au Barça ? « Non, je n’ai pas peur car on a une connexion entre nous et j’ai été honnête avec lui. On avait fait la même chose avec Kylian (Mbappé) à Bruges et Galatasaray », a-t-il répondu.

« Il a manqué six semaines et n’a joué qu’une fois, ce n’était pas nécessaire de prendre le risque qu’il commence. J’ai fait ça pour lui aussi, pour sa santé », a-t-il ajouté.

Navas, la grande satisfaction

Pour contenter aussi bien sa superstar, que les autres « cracks » Mbappé, Di Maria, Icardi et Cavani, Tuchel va-t-il être tenté de changer son plan de jeu en 4-4-2 ou 4-2-3-1 ? C’est l’enjeu majeur des prochaines semaines.

En attendant de trancher sur le plan tactique, le technicien allemand peut s’appuyer sur une grande satisfaction: Keylor Navas, l’homme du match avec dix arrêts salvateurs contre ses anciens coéquipiers.

« Il nous a tenu dans le match, tout le temps. C’était une prestation incroyable, il a une sérénité et une qualité… Aujourd’hui, il est très important et est déjà une référence de ce groupe-là, comme gardien », a salué Leonardo.

Recruté au Real contre une dizaine de millions d’euros, le gardien costaricien, triple vainqueur de la C1, a même reçu une ovation de son ancien public.

« Aujourd’hui, le PSG c’est chez moi, et je vais faire tout ce que je peux pour essayer d’aider le club », a-t-il assuré après sa performance XXL. Paris en aura besoin au printemps !

Source : © 2019 AFP


Manche : un exercice sanitaire sur la peste porcine africaine

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La circulation est désormais interdite dans la zone dite "d'observation renforcée" en France.

L’exercice aura lieu sur deux jours. Il vise à organiser un plan d’urgence afin de gérer un éventuel cas de peste porcine africaine dans la Manche. (©Adobe)

La direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Normandie (DRAAF), la direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la préfecture de la Manche, organisent jeudi 27 et vendredi 28 novembre 2019, un exercice « Plan d’urgence » de gestion d’un cas de peste porcine africaine (PPA), aujourd’hui et demain. 

La préfecture indique : 

Cet exercice vise à tester l’organisation de la chaîne de commandement et à valider les fiches missions du plan départemental d’intervention en cas d’épizootie, de chaque service impliqué dans la gestion d’un foyer.

Lire aussi : Blocage de l’abattoir Socopa de Coutances : les agriculteurs attendent la tenue d’une table ronde

Des effectifs importants 

La peste porcine africaine est une maladie animale due à un virus qui touche exclusivement les suidés. Cet exercice entraînera une mobilisation importante d’effectifs afin de tester les mesures du dispositif ORSEC.

Il impliquera les services de la préfecture, la DRAAF, la DDPP, le groupement de défense sanitaire, la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), l’abattoir de Cherbourg, un élevage du Centre-Manche, la gendarmerie nationale, la police nationale, les sapeurs-pompiers, l’agence régionale de santé et le conseil départemental de la Manche.

A luneray, des craintes autour du projet d'aménagement du centre bourg

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Beaucoup de Luneraysiens se sont déplacés à la réunion le 18 novembre dernier.

de nombreux habitants de Luneray, près de Dieppe (Seine-Maritime) se sont déplacés à la réunion le 18 novembre 2019.

Une réunion publique a été organisée lundi 18 novembre 2019 afin de présenter à la population le projet d’aménagement du centre bourg de Luneray, près de Dieppe (Seine-Maritime). La réunion organisée à la salle d’activités a attiré beaucoup de monde et principalement des commerçants soucieux de savoir comment allait être restructurée la place de la Mairie.

Le projet d’aménagement a été confié à l’architecte paysagiste Samuel Craquelin, la procédure d’appel d’offres devrait être lancée pour le premier semestre 2020 et la première phase des travaux devrait avoir lieu au cours du second semestre.

Moins de places de stationnement

Le maire Martial Hauguel a fourni quelques explications en préambule, en expliquant que le conseil municipal avait voté en faveur du réaménagement de la place René-Coty dans l’objectif d’apporter plus d’esthétique et du même coup, assurer plus d’attractivité au commerce local :

La vitalité économique à Luneray fait que nous sommes victimes de notre succès, le problème de stationnement est récurrent sur la place et le parking des tennis situé à proximité est mal indiqué, ce qui fait que les gens n’y vont pas ou peu ! »

Le projet futur prévoit une réorganisation du stationnement et du cheminement piétonnier dans le centre bourg. Il y aura moins de places de parking sur la place pour privilégier les espaces végétalisés et pour permettre aux piétons de circuler sur des cheminements sécurisés.

Lire aussi : A Luneray, le chantier de construction des vestiaires du foot a débuté

« Je sais que ça risque de perturber les habitudes, mais nous nous devons d’être en avant-garde. Le réaménagement prévoit de doubler l’offre de stationnement et au final, nous passerons de 70 à 140 places ! », poursuit le maire. Cela passera notamment par la suppression des courts de tennis et de son club-house qui déménageront à l’avenir.

Le jardin du presbytère deviendra un square, un espace piétonnier sera installé devant la pharmacie, les abords du monument aux Morts seront relookés et le stationnement renforcé sur la rue du Général-de-Gaulle. Voies piétonnes et places de stationnement seront matérialisées au sol par des empreintes de briques et de béton désactivé, des pavés engazonnés, le tout stylisé par un environnement végétal.

Une identité rurale

La première phase des travaux, prévue pour le deuxième semestre 2020, consistera en la création des parkings et en la reprise de l’éclairage ; la deuxième phase sera le réaménagement de la place. « Le conseil municipal a voté sur le principe mais rien n’est encore figé, nous essayerons de prendre en compte vos remarques et vos attentes ! », dit le maire.

Plusieurs commerçants ont fait part de leurs inquiétudes quant à ce changement annoncé et aussi à la durée des travaux. Certains ont réclamé la mise en place d’un dédommagement pendant la durée du chantier « car nous seront forcément impactés et cela doit aussi être pris en compte ! ».

Lire aussi : La commune de Luneray lance son application mobile de communication

D’autres comme David Hériché ont mis en avant que supprimer les places de parking sur la place c’était la mort du petit commerce local :

Les gens viennent faire leurs courses dans Luneray car ils savent qu’ils peuvent se garer au plus près, on n’attire pas les clients avec de la verdure et des platanes. Nous sommes en campagne, de la verdure il y en a partout ! »

La phase B prévoit quatre mois de travaux pendant lesquels il sera bien difficile d’accéder au centre bourg luneraysien. Le maire a avoué être bien conscient de la gêne que ce chantier va occasionner. La réunion a eu l’avantage de permettre un échange sur le sujet. Le dossier sera débattu au prochain conseil municipal.

Du 29 novembre au 5 janvier : plus d'un mois d'animations à Vernon pour les fêtes de Noël

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La patinoire synthétique revient place Barette le 20 décembre.

La patinoire synthétique revient place Barette le 20 décembre.

C’est le vendredi 29 novembre 2019 à 17 h que débuteront officiellement les festivités.

Pour marquer le lancement de l’opération Vernon Scintille, la ville s’illumine en chansons.

Au programme, chorale des enfants du conservatoire et chants de Noël. Nombreuses sont les animations qui attendent le public pour célébrer ensemble la fin de l’année.

La patinoire synthétique sera, cette année, accompagnée de sa « Paillotte Hivernale ».

Inaugurées le vendredi 20 décembre 2019 en présence du Père Noël, les structures seront accessibles au public du 18 décembre au 5 janvier.

Lire aussi : Un bon bilan pour l’opération « Vernon scintille »

La Reine des Neiges en ville

Le marché et le train de Noël reviennent également pour l’édition 2019 de Vernon Scintille, qui sera marquée par des visites régulières du Père Noël.

Parmi les nouveautés : les après-midis contes de Noël à la mairie et la venue de la Reine des Neiges, qui viendra en personne saluer les petits Vernonnais.

Toujours pour le plus grand plaisir des enfants, l’office de tourisme et le musée de Vernon ont concocté des ateliers spéciaux pour préparer les fêtes et se fabriquer de beaux objets ; mais surtout de beaux souvenirs.

Fausse alerte : à Saint-Aubin-sur-Mer La Poste n'a pas (déjà) fermé

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L'affiche de la fermeture sur l'entrée du bureau de Poste à Saint-Aubin-sur-Mer.

L’affiche de la fermeture sur l’entrée du bureau de Poste à Saint-Aubin-sur-Mer. (©Liberté Le Bonhomme Libre)

Le vendredi 15 novembre 2019, la Poste informait de la fermeture de son bureau à Saint-Aubin-sur-Mer près de Caen (Calvados). Sur la porte d’entrée une affiche expliquait succinctement cette fermeture en invitant les clients à se rendre à la Poste à Douvres-la-Délivrande.

Lire aussi : La Poste, c’est fini à Saint-Aubin-sur-Mer

Il s’agissait d’un arrêt maladie

En fait, La Poste n’avait pas précisé que cette fermeture était exceptionnelle. Si le bureau n’était pas ouvert le 15 novembre, c’était en raison d’un arrêt maladie du personnel et qu’il n’y avait personne pour le remplacer.

Lire aussi : Un prostitué transexuel agressé à Caen sous la menace d’un couteau

Vers un relais postal

Dans la commune, l’émoi a été grand. À Saint-Aubin-sur-Mer, la fermeture définitive était prévue à la fin du mois de décembre. Avant qu’un relais postal au restaurant tabac presse Le Noroit soit mis en place le 2 janvier 2020. Sauf que Le Noroit qui ferme pendant les vacances de Noël ne rouvrira que le 6 janvier 2020.

Lire aussi : Le bureau de Poste de Saint-Aubin-sur-Mer sera définitivement fermé à la fin de l’année

Une « activité postale sous forme dégradée »

Découvrant comme ses administrés la fermeture du bureau et pensant à une fermeture définitive avant le terme prévu, Jean-Paul Ducoulombier, le maire de Saint-Aubin-sur-Mer s’en est ému dans un communiqué. Dans celui-ci il rappelle :

Malgré l’opposition du conseil municipal et des habitants de Saint-Aubin, La Poste m’a informé en juillet dernier du transfert de l’activité postale sous forme dégradée, vers un Point Poste hébergé au Noroit.

Ligue Europa : après Rennes, Saint-Etienne éliminé, c'est fini pour les Français

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Pas de vainqueur dans le match entre les Verts de Saint-Etienne et La Gantoise, à Geoffroy-Guichard, le 28 novembre 2019. (©AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK)

Encore très décevant sur sa pelouse contre le club belge de la Gantoise (0-0), Saint-Etienne, dernière chance française, a été éliminé dès la phase de poules de la Ligue Europa, à l’issue d’une 5e journée, jeudi 28 novembre 2019.

Saint-Etienne, avec un bilan de quatre matches nuls et une défaite (4 pts), ne pourra plus revenir sur Wolfsburg (2e, 8 pts) qui est allé s’imposer 1-0 en Ukraine contre Oleksandriïa et jouera les 16es de finale en compagnie de La Gantoise (1re, 9 pts).

Des 16es auxquels ne prendront part aucun club français puisque le second représentant de la Ligue 1, le Stade Rennais, est éliminé depuis la journée précédente.

Nouvelle défaite pour Rennes

Cette fois l’équipe de Julien Stephan a été battue 3-1 sur le terrain du Celtic Glasgow, qui était qualifié avant le match, tout comme Bâle, l’Espanyol Barcelone, Manchester United et Séville.

Manchester United qui s’est incliné 2-1 sur le terrain d’Astana, pourtant dernier d’un groupe L, où l’AZ Alkmaar s’est lui aussi assuré de la qualification malgré son nul à domicile face au Partizan Belgrade (2-2), éliminé.

Dans le groupe D, le Sporting Portugal et Linz se sont également qualifiés en soirée. Le Sporting en punissant le PSV Eindhoven 4 à 0 à Lisbonne, et Linz en allant l’emporter 2-1 à Rosenborg.

Dans le groupe J, l’AS Rome a réalisé une excellente opération qui lui permet tous les espoirs en l’emportant 3-0 en Turquie face à Basaksehir. Les Romains sont à égalité de points (8) avec Mönchengladbach (1er) qui a lui aussi gagné à l’extérieur, 1-0 en Autriche à Wolfsberg. La dernière journée sera décisive dans ce groupe puisque Basaksehir suit à une longueur.

Dans le groupe K, enfin, le Sporting Braga et Wolverhampton ont fait match nul 3-3 au Portugal mais se sont du coup tous deux qualifiés pour les 16es.

Source : © 2019 AFP

Toulouse. Des dizaines de postes à pourvoir pour des profils d'ingénieurs et de consultants

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Des dizaines d'emplois sont à pourvoir dans cette entreprise de Toulouse

Des dizaines d’emplois sont à pourvoir dans cette entreprise de Toulouse (©Illustration/Pixabay)

Alerte bon plan job ! Scalian une entreprise spécialiste de l’ingénierie et du conseil souhaite renforcer son implantation dans toute la France et lance une grande campagne de recrutement dans l’hexagone. À Toulouse ce sont 230 postes qui sont à pourvoir.

Travail avec Airbus, Latéocère…

Les postes sont à pourvoir au sein des pôles transformation digitale, système numérique et performance des opérations. Scalian travaille notamment avec Airbus, Thalès, Safran, le Cnes , Latécoère…

Tous les postes à pourvoir sont en CDI. Pour en savoir plus sur les profils recherchés et sur la manière de candidater, lisez notre article complet sur le sujet en cliquant sur le lien suivant :

>>Toulouse. Spécialiste du conseil et de l’ingénierie, cette entreprise prévoit 230 recrutements<<

Seine-Saint-Denis. Les petits commerces d'Aulnay et du Raincy organisent aussi le Black Friday

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Le 29 novembre 2019, c’est le vendredi noir. Et les petits commerces de Seine-Saint-Denis ont décidé de l'organiser aussi.

Le 29 novembre 2019, c’est le vendredi noir. Et les petits commerces de Seine-Saint-Denis ont décidé de l’organiser aussi. (©Jérémy BONNET)

Le Black Friday, ou Vendredi Noir, revient ce vendredi 29 novembre 2019 partout en France. Les petits commerces de centre-ville d‘Aulnay-sous-Bois et du Raincy, en Seine-Saint-Denis ne seront pas en reste.

Lire aussi : Promotions trompeuses, contrefaçon : la part d’ombre du Black Friday

Inspiré du traditionnel week-end de soldes organisé aux Etats-Unis, les commerçants d’Aulnay-sous-Bois casseront eux aussi les prix le temps de deux jours.

Jusqu’à -70 % sur les prix

L’association Au cœur des commerces d’Aulnay organise une vaste opération de réductions commerciales sur le modèle du Black Friday.

Boulevard de Strasbourg, route de Bondy, rue Isidore Nérat, rue Anatole-France, place du Général de Gaulle et place du Général Leclerc, environ 200 commerçants installeront des stands et proposeront des baisses de prix allant jusqu’à moins 70 %.

Au Raincy, plusieurs commerçants de l’avenue de la Résistance organiseront aussi le Black Friday, avec pour objectif de lutter contre les achats en centres commerciaux et sur Internet.

Par exemple, L’Atelier de Mode Micheline prépare une semaine complète où il y aura des réductions très importantes.


Dépistage du VIH : des tests en hausse et des découvertes de séropositivité en baisse

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Des kit d’auto-diagnostic du VIH dans une pharmacie à Paris, le 14 septembre 2015. (©AFP/Archives/BERTRAND GUAY)

L’augmentation du dépistage pour le VIH s’est accompagnée d’une diminution du nombre de découvertes de séropositivité en France, selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France.

En 2018, 5,80 millions de tests ont été réalisés dans les laboratoires d’analyses. Un nombre de test en augmentation régulière depuis 2013 (+11%), alors que le taux de positivité (1,9/1000 sérologies) a diminué (-13%).

Pour autant, « le recours au dépistage du VIH reste très insuffisant en France métropolitaine », lit-on dans ce BEH dédié au sida.

Lire aussi : Papillomavirus : vers un vaccin pour tous les adolescents ?

Le dépistage doit encore progresser

Près de 6200 personnes ont découvert leur séropositivité l’an dernier, soit une baisse de 7% par rapport à 2017. Plus de la moitié d’entre elles n’avaient jamais été testées auparavant (près du tiers des homosexuels/HSH et la moitié des hétérosexuels).

Un quart de ces découvertes étaient précoces et 29% à un stade avancé de l’infection, des proportions stables sur les trois dernières années.

« La diminution du nombre de découvertes de séropositivité, couplée à une augmentation de l’activité de dépistage, peut refléter une diminution du nombre de personnes infectées non diagnostiquées et/ou une diminution de l’incidence (nouveaux cas, ndlr) depuis plusieurs années », notent Françoise Cazein (SpF) et ses collègues.

Néanmoins, le nombre de personnes diagnostiquées à un stade avancé de l’infection montre que le dépistage doit encore progresser, selon eux.

Lire aussi : TÉMOIGNAGE. Ce couple séropositif vit en Seine-Maritime avec le VIH depuis 20 ans

Approche combinée

La baisse de nouveaux diagnostic VIH relevée en France au niveau national est également observée dans d’autres pays européens depuis plusieurs années (Autriche, Belgique, Finlande Allemagne, Grèce, pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni).

L’approche combinée, incluant « Test and Treat » et la PrEP – traitement préventif pour le VIH avant un rapport sexuel – est la stratégie du succès, souligne Valérie Delpech (Public Health England, Londres) dans l’éditorial du BEH.

La PrEP est notamment pris par des homosexuels, parmi lesquels le recours répété au dépistage est en hausse.

Pour sa part, l’enquête du Baromètre Santé 2016 auprès de près de 15 000 personnes âgées de 18-75 ans vivant en métropole, montre la divergence entre les opinions sur le dépistage et ce que font réellement les gens.

Neuf répondants sur dix estiment que toute personne devrait être testée pour le VIH au moins une fois dans sa vie. Mais plus de la moitié des hommes et près d’un tiers des femmes n’ont jamais réalisé de test.

Cette absence de dépistage au cours de la vie était plus fréquente chez les 55-75 ans (63% sans différence entre hommes et femmes) et les 18-24 ans (52% chez les hommes et 38% chez les femmes).

Si les populations faisant l’objet d’une recommandation de dépistage sont globalement mieux dépistées que les autres, « environ une personne née en Afrique subsaharienne sur cinq et un HSH sur cinq n’ont jamais été testés pour le VIH », relève Mme Delpech. « Un constat préoccupant, compte-tenu des actions de promotion de la santé ciblées sur ces groupes au cours des dernières décennies », ajoute-t-elle.

Lire aussi : Adolescents et sexualité : elles créent des jeux d’éducation sexuelle pour briser les tabous

Le sida dans le monde.

Le sida dans le monde. (©AFP/)

Des IST et MST en augmentation

Les centres de dépistage gratuit (CeGIDD) qui accueillent des populations particulièrement exposées au risque de contamination VIH, permettent aussi de diagnostiquer des MST bactériennes, des hépatites B et C.

Un quart des homosexuel/HSH exposés à ces infections acceptent les kit d’auto-prélèvement pour le VIH et ces autres MST. Ce sont majoritairement des citadins, très éduqués, qui s’emparent de cet outil, selon un programme promu en ligne au printemps 2018.

Les diagnostics d’infections sexuellement transmissible (IST/MST) continuent d’augmenter en France, notent Delphine Viriot et de ses collègues (SpF) qui se sont penchés sur le dépistage des IST bactériennes dans le secteur privé en France.

En 2018, 2,1 millions de personnes ont été testées pour une infection à Chlamydia (plus 9% par rapport à 2006), près de 1,6 million pour le gonocoque (+18%) et 1,8 million pour la syphilis (moins 7%). Cette diminution, observée pour la première fois 200, concerne seulement les femmes.

Source : © 2019 AFP

Donner plutôt que recevoir : à Cherbourg, les commerçants organisent un calendrier de l'avent… inversé

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Et si pour l'avent, vous donniez, un don par jour, du 1er au 24 décembre ?

Et si pour l’avent, vous donniez, un don par jour, du 1er au 24 décembre ? (©Illustration PxHere)

Cette année, les commerçants de l’Union Cherbourg Commerces (UCC) mettent en place un calendrier solidaire, appelé aussi calendrier inversé. L’idée, c’est de donner plutôt que de recevoir.

Du 1er au 24 décembre, déposez chez les commerçants participants un vêtement, une conserve, un jouet ou encore un produit d’hygiène. Et à la fin du mois, les cartons remplis seront donnés à l’association Conscience Humanitaire de Cherbourg, qui se chargera de la redistribution.

Dans l’ordre de priorité, vous pouvez donner : couvertures et duvets, briques de soupe, bouteilles d’eau, conserves de viande, pâté-rillettes, denrées salées non périssables, gâteaux secs et compotes, écharpes et bonnets, manteaux d’hiver, polaires homme, sucre en dosettes…

Lire aussi : Festivités de Noël à Cherbourg : un mapping prévu sur la façade du Commerce

Les points de dons

Les commerçants participant invitent tous leurs collègues qui seraient intéressés à les rejoindre.

Lire aussi : A Cherbourg, les commerçants se mobilisent avant Noël

Un énorme coup de pouce solidaire de la part des commerçants de Cherbourg (Union Cherbourg Commerces) et de tous ceux…

Publiée par Conscience Humanitaire Cherbourg sur Dimanche 24 novembre 2019

Menil-Erreux. Le marché de Noël de « La Basse-cour de Marie », samedi et dimanche

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C'est dans la maison de Kévin Bodé que les habitants de Ménil-Erreux et de ses alentours sont conviés, les 30 novembre et 1 décembre.

C’est dans la maison de Kévin Bodé que les habitants de Ménil-Erreux et de ses alentours sont conviés, les 30 novembre et 1 décembre.

Les branches de sapin et les paquets cadeaux décorent déjà ses plafonds. La maison de Kévin Bodé est presque prête pour le week-end du 30 novembre et du 1er décembre.

Prête à accueillir 35 artisans, producteurs locaux, artistes et autres restaurateurs. Tout ce beau monde se déplacera à Ménil-Erreux, chez Kévin Bodé donc, pour le marché de Noël organisé par l’association « La Basse-cour de Marie ». Cette dernière, jeune structure créée en juillet 2018 et présidée par la femme de Kévin Bodé, s’apprête à dire au revoir à l’Orne.

« D’ici la fin d’année, nous nous installerons dans la Manche », précise Kévin Bodé, en train d’accrocher quelques guirlandes électriques sur les murs.

L’association continuera de vivre, mais plus ici. Avant notre départ, nous voulions refaire un marché de Noël, comme celui que nous avions proposé l’an passé. Presque 900 visiteurs étaient venus. L’ambiance avait été vraiment bienveillante. »

« On a voulu mettre le paquet »

Pour cette ultime manifestation organisée à Ménil-Erreux, le couple Bodé et les 86 adhérents de l’association ont vu les choses en grand. « L’an passé, nous n’avions invité que dix exposants », rappelle Kévin Bodé.

 Cette fois, il y en aura donc 35. Pour les gens qui veulent faire leurs achats de Noël, il y aura tout ce qu’il faut. On a voulu mettre le paquet et se faire plaisir. C’est quand même la fête de départ de l’association ! »

La maison et les granges de Kévin Bodé feront donc office de lieux d’accueil pour ce marché de Noël XXL. « Il a fallu faire beaucoup de place », s’amuse le garçon de 32 ans. « Notre jardin, aussi, sera aménagé pour l’occasion. Il y aura notamment la cabane du Père Noël, décorée par les enfants de l’école de Ménil-Erreux. »

Partager sa basse-cour et animer un village

Du côté des animaux de la basse-cour, en revanche, seuls les cochons seront encore présents. « Toutes les autres bêtes nous attendent déjà dans la Manche », sourit Kévin Bodé. « Là-bas, dans un village encore plus petit que Ménil-Erreux, les gens pourront continuer de venir les rencontrer. »

Ce partage bestial est, en effet, l’un des principes fondateurs de l’association de Ménil-Erreux. « On s’était rendu compte que plein de gens ne connaissent pas les poules, les cochons ou les chèvres », rappelle Kévin Bodé.

Nous voulions partager notre passion pour les animaux, en proposant des portes ouvertes de notre basse-cour. En parallèle de cela, nous avions décidé d’organiser des animations pour faire bouger le village. Ça aussi, on va essayer de le poursuivre dans la Manche. »

Ils y parviendront, à n’en pas douter.

Pratique. La Basse-cour de Marie fête Noël, marché de Noël à Ménil-Erreux, les 30 novembre et 1er décembre de 10 à 19 heures. Programme : des producteurs locaux de miel, escargots, fromages, etc. Des artisans spécialisés dans le bois, dans la pierre, les bijoux ou la couture. Deux écrivains locaux seront en dédicace, l’artiste-peintre Bruno Dutot exposera et vendra ses toiles. Des concerts, dont celui de la chorale des enfants de Ménil-Erreux. Des stands pour cafés, vins chauds, etc. De la restauration assurée par « Aux goûts d’ici et d’ailleurs ».

Yvelines. Waly Dia met le rire au service de la réflexion à Magny-les-Hameaux

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Waly Dia est actuellement en tournée dans toute la France avec son spectacle . © Arash Khaksari

Waly Dia est actuellement en tournée dans toute la France avec son spectacle . © Arash Khaksari

Les spectateurs de la maison de l’environnement de Magny-les-Hameaux (Yvelines) ont rendez-vous avec un jeune humoriste, Waly Dia, le 30 novembre prochain. Le trentenaire y présentera son deuxième one-man-show, Ensemble ou rien.

De quoi les gens ont-ils envie de parler ?

Pour créer ce nouveau spectacle, Waly Dia a tout simplement écouté les gens.

 Je me suis produit en improvisation dans de toutes petites salles, avec dix/douze personnes, raconte l’humoriste. Je leur ai demandé de quoi elles voulaient parler. Et au final, je me suis rendu compte que certains thèmes revenaient souvent. À ce moment-là par exemple, c’était les débuts du mouvement « Balance ton porc ». J’ai décidé d’en parler de manière décalée, de recentrer le débat sur les besoins des femmes. Ma fille est aussi née à cette époque, l’écho était d’autant plus important pour moi. »

Autres thèmes abordés dans son spectacle, la sécurité, le terrorisme, les Gilets jaunes, etc. Bref, ce qui fait l’actualité mais avec « du recul et en essayant de dégager des solutions ». Même si Waly Dia en a bien conscience, il n’a pas toutes les réponses.

À trente ans, il porte pourtant un regard aiguisé sur notre société. Avec pour seule arme l’humour, il dédramatise l’actualité, oscillant entre sujets brûlants et plus légers, la langue française dans le rap, Daesh ou encore le mouvement Metoo, la colonisation, l’éducation, etc. Mettant le rire au service de la réflexion, il tente à sa manière de désamorcer les conflits qui minent la société, prônant le vivre ensemble pour un avenir plus serein. Un spectacle résolument dans l’air du temps !

Waly Dia, Ensemble ou rien, samedi 30 novembre à 20h30 à la maison de l’environnement de Magny-les-Hameaux. Tarifs : 12 à 15 €. Rens. : www.magny-les-hameaux.fr

Louvigné-du-Désert : des travaux d'enrobés vont modifier la circulation

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Des travaux d'enrobés seront réalisés dans une partie de la rue Lariboisière.

Des travaux d’enrobés seront réalisés dans une partie de la rue Lariboisière. (©La Chronique républicaine)

Des travaux d’enrobés dans l’agglomération de Louvigné-du-Désert vont avoir lieu du 2 au 5 décembre. Les conditions de circulation sur la route RD177 seront donc impactés, avec la mise en place d’une déviation passant par les voies adjacentes.

Ainsi, le stationnement et la circulation des véhicules seront interdits sur la Route départementale n°177 dans le centre-ville de Louvigné du Désert, du n°4 de la rue Ambroise de Montigny au n°14 de la rue Lariboisière, pour des travaux d’enrobés sur la chaussée, qui seront réalisés du lundi 2 décembre au jeudi 5 décembre (sauf aux véhicules des riverains, secours, livraison et accès commerces).

Dans ce cadre, la Place Charles de Gaulle ne sera également pas accessible, de la rue Lariboisière à la rue du Maine, selon les mêmes conditions. Des déviations seront mises en place pour les véhicules provenant de Fougères, Landivy et Saint-James.

 

 

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